J'avoue, j'ai copié, pour une couverture du fanzine strasbourgeois Caramel (n°3, 1996), une photo de Cindy Sherman.
(Cindy Sherman, Untilted Film Still #39, 1979)
Puis, j'ai camouflé mon larcin sous un motif de tapisserie hypnotique ... chouré dans une bédé de Mezzo et Pirus, Les deux tueurs (éd. Delcourt).
Voilà.
Et puis j'ai eu honte. J'ai perdu le sommeil. J'ai prié pour que jamais Cindy Sherman ne tombe un jour sur un exemplaire du fanzine (1). Je m'imaginais exposé à milles avanies, radié à vie de l'ordre des dessinateurs professionnels. Exténué par ces nuits blanches, j'ai fini par poster un exemplaire du Caramel à Mezzo en lui demandant pardon. Pardon.
Il a ri . Il en rie encore. Pas un festival de bande dessinée où je ne croise Mezzo sans qu'il ne me virile (2) d'une tape dans le dos : "Ah ! ah ! sacré Oiry !".
Je n'ai plus jamais recommencé.
1 - Tirage : 2000 exemplaires.
2 - Du verbe "viriler" © Riad Sattouf, dans Pascal Brutal.
5 commentaires:
N'avouez jamais!
escroc!
Vas-y prouve-le que t'as jamais recommencé !
Non !
Tu veux que je te masse?
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